Le vide, toujours le même vide que je trimballe depuis mon enfance.

C'est de ce vide que viennent mes angoisses matinales, face à des journées vides.

C'est de ce vide que vient aussi ce sentiment d'insécurité.

C'est un vide affectif que je tente de combler par tous les moyens, souvent c'est les cigarettes, de temps en temps c'est l'acool.

Le plus souvent je ne fais rien, je laisse passer ce vide en attendant mon petit ami, je tente de m'occuper comme je peux.

Je travail encore sur ce vide avec ma psy.

A suivre...

Aujourd'hui, je me suis d'abord levé avec la honte d'avoir bu et dépenser de l'argent que je n'ai pas dans l'alcool.

J'ai mis un réveil à 6 heures du matin, ouch. Je me suis levée avec ne petite gueule de bois quand même aussi.

J'avais donc rdv aux restos du coeur ce matin comme tous les quinzes jours, les mercredis.

Cette petite matinée de bénévolat m'a remonter un peu l'estime de soi, ouf.

Aujourd'hui je prévoyais cette journée comme une journée consacré au bénévolat, je suis allé au secours catholique pensant aider les autres, mais le patron n'était pas là, absent pour une semaine.

Du coup demi-tour chez moi, mais en rentrant, face à mon immeuble, le propriètaire de la pizzéria m'a interpellé : "viens boire un coup voisine !"

Bien sûr je ne commande pas de café, mais un kir, puis je remets une tournée, deuxième kir, oups ! Il m'en faut peu me voilà guillerette et surtout me voilà à la boulangerie pour acheté du mauvais rosé pour finir cette petite cuite.

Je suis dépendante à l'alcool et je sais que je ne dois pas en boire sous peine de ne pas m'arrêter. Mais je ne peux pas résister. L'appel de l'alcool s'est fait sentir dès la sortie de mon hospitalisation.

L'alcool c'est vraaiment l'enfer, je crois que je ne m'en sortirais jamais.

Allé stop, j'arrête mes délires de vouloir jeûner et de vouloir mourrir.

Ce que je veux c'est vivre, travailler et plus tard pouvoir devenir mère.

Pour le moment mes actions les plus concrètes sont dans la recherche d'emploi et le bénévolat.

Je vais aussi m'inscrire au cattp pour des activités, comme la relaxation et l'art thérapie.

Ce qu'il me faut c'est avoir l'esprit occupé.

Je vais m'y employer.

« Un livre vie. Le livre d’une vie. Une parole libérée du silence du secret, du silence de l’angoisse. Des mots sur les maux : le travail d’écriture comme reflet du travail psychique. Le journal d’une relation aussi, de la fille à la mère, deux écritures entrecroisées pour tisser la trame du roman familial.

Un livre pour ÊTRE. »

Un livre écrit par une fille jeune femme bipolaire et sa mère, un réel soutient pour sa fille.